9 fois sur 10 le cancer du col de l’utérus pourrait être évité : l’Institut national du cancer rappelle l’importance d’un dépistage régulier de 25 à 65 ans

Chaque année, le cancer du col de l’utérus touche environ 3 000 femmes en France et cause près de 1 100 décès. Pourtant, un dépistage précoce permettrait d’éviter 90 % des cas. L’Institut National du Cancer rappelle l’importance du dépistage et encourage toutes les femmes concernées à réaliser ce test gratuitement.

Un dépistage accessible et efficace

Le dépistage du cancer du col de l’utérus repose sur un test HPV (Human Papillomavirus) ou un frottis cervico-utérin, selon l’âge. Il permet de détecter des lésions précancéreuses avant qu’elles n’évoluent en cancer.

Qui est concerné ?

  • De 25 à 29 ans : un frottis tous les trois ans après deux tests négatifs à un an d’intervalle.
  • De 30 à 65 ans : un test HPV tous les cinq ans.

Le dépistage est recommandé même en l’absence de symptômes et de vaccination contre le HPV.

Pourquoi se faire dépister ?

  • Une prise en charge simple et rapide : le test est indolore et peut être réalisé par un médecin, une sage-femme ou dans un laboratoire d’analyses.
  • Une prévention efficace : détecter des cellules anormales permet d’agir avant l’apparition d’un cancer.
  • Un examen remboursé à 100 % par l’Assurance Maladie dans le cadre du programme national de dépistage.

Comment prendre rendez-vous ?

Pour réaliser un test de dépistage, il suffit de prendre rendez-vous chez son médecin traitant, son gynécologue, une sage-femme ou directement dans un laboratoire d’analyses médicales.

Plus d’informations et prise de rendez-vous en ligne : Je fais mon dépistage

Chiffres clés du cancer du col de l’utérus

  • de 3 100 nouveaux cas diagnostiqués en 2023
  • 770 femmes décèdent de la maladie chaque année
  • 200 000 tests anormaux par an dont 32 000 lésions précancéreuses ou cancéreuses
  • 55 ans : âge médian au diagnostic
  • 63 % : taux de survie nette standardisée à 5 ans

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